UN ICEBERG, comme une île, comme le dernier refuge, comme l'expression du vide, de la solitude, de l'essence.

   ELLE et LUI, peut-être les derniers, peut-être les premiers, si minuscules et perdus, remplissant le rien, observant le devenir. Ils sont deux, deux qui ne connaissent pas le langage, mais qui parlent. Yétis, clowns, cavernicoles, naufragés, misérables et glorieux.

   L'HUMOUR, comme un état continu, un habitat, un espace dans lequel vivre.

   L'ABSURDE, le non-sens pour sentir, le rire pour communiquer, palper, toucher, exister.

   LE FROID, LA NEIGE, LE VENT, LE SOLEIL, contrastes, grandiloquence, intimité,

tendresse, maintenant et toujours, dans le tout il y a le rien.

   L'ÉMOTION, sans excuse, sans raison, primitive.

   LA MUSIQUE, vent qui devient opéra, sifflements qui se transforment en flûte, de la

brise nous sautons au chant.

   LE GESTE comme guide, comme la barre d'un bateau à la dérive, puissant et familier.